Certains gagnent plus de 100 000 $ par an. D’autres moins de 50 000 $. Ils sont souvent sur le terrain, gèrent le budget, répondent aux requêtes des administrés, négocient des ententes avec les gouvernements. Les chefs de bande sont sous les feux des projecteurs pour justifier leur salaire.
Gilbert Dominique, le chef de la communauté innue de Mashteuiatsh, située à quelques kilomètres de Roberval, n’a aucun problème à le dire : il gagne 104 000 $ par an. Ses conseillers, un peu plus de 65 000 $ et les vice-chefs, 75 900 $. Ces données sont publiques depuis la Loi sur la transparence financière des Premières Nations de 2013 (voir encadré plus bas).