ITUM annonce une entente tripartite visant à soutenir la réussite éducative

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Le Conseil Innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam (ITUM) est heureux d’annoncer la mise en place d’une entente tripartite du Programme des partenariats en éducation (PPE). L’entente est déjà officialisée. Un comité de coordination sera prochainement mis en place afin d’élaborer le plan d’action qui accompagnera cette Entente et qui favorisera sa réalisation.

Un partage de connaissances visant une meilleure égalité des chances

L’Entente tripartite permettra de réunir autour d’une même table les représentants du ministère de l’Éducation (MEQ), du ministère de l’Enseignement supérieur (MES), de Services aux Autochtones Canada (SAC) et d’ITUM.

« C’est le début d’un grand projet. Une première en éducation, note le chef d’ITUM, M. Mike Mckenzie. Avant, il fallait satisfaire aux ententes provinciales en matière d’éducation. Nous n’avions que peu de poids sur la représentativité de notre culture et de notre langue au sein du système scolaire québécois. Avec cette Entente tripartite, nous parlerons et négocierons d’égal à égal, de Nation à Nation, afin de favoriser le bien-être et la réussite éducative des élèves et étudiants innus d’ITUM. »

« Des initiatives comme celles-ci sont essentielles pour assurer le succès des programmes d’éducation, améliorer les résultats scolaires des élèves et soutenir un plus grand contrôle de l’éducation des Premières Nations par les Premières Nations, indique l’honorable Patty Hajdu, ministre des Services aux Autochtones. Cette entente entre le Conseil Innu Takuaikan Uashat mak Mani-Utenam, le gouvernement du Canada et le gouvernement du Québec appuie l’égalité des chances pour tous les élèves de la communauté dans un esprit de préservation, de valorisation et de transmission de leur langue et de leur culture. »

« Cette Entente viendra assurément favoriser la réussite scolaire des jeunes d’ITUM, mais met aussi la table pour le développement économique et le développement de partenariats entre nos nations. Plusieurs belles initiatives provenant du terrain ont vu le jour et ont donné d’excellents résultats. On peut penser aux programmes du CRÉA, ou encore au programme de formation en opération de machinerie lourde. Il faut poursuivre sur cette lancée, en travaillant d’égal à égal, de nation à nation », souligne l’honorable M. Ian Lafrenière, ministre responsable des Affaires autochtones du Québec.

Des enjeux de taille qui ne peuvent attendre

La scolarisation soulève de nombreux enjeux qui devront être abordés avec le comité de coordination. L’accessibilité des données, l’élaboration de programmes adaptés à la culture et la langue autochtone, la reconnaissance desdits programmes de même que la mise en place de classes d’immersion en langue innue, sont autant de points chauds demeurant en dormance qui devront être pris en compte lors des discussions.