ALLÉGATIONS DE NAZISME PAR LES « ABÉNAKIS » DU VERMONT : RÉPONSE DES CONSEILS DES ABÉNAKIS D’ODANAK ET DE W8LINAK

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Jacques T. Watso, conseiller du Conseil des Abénakis d’Odanak, Brenda Macdougall, conférencière invitée et directrice de l'Institut de recherche et d'études à l'Université d'Ottawa, titulaire de la chaire de recherche universitaire sur les traditions familiales et communautaires métisses, et conseillère autochtone au président de l'université, Chris Andersen, conférencier invité et doyen de la Faculté d'études autochtones et conseiller spécial auprès du bureau du doyen sur le leadership et l'équité, la diversité et l'inclusion à l'université de l'Alberta et Kim Tallbear, conférencière invitée et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les peuples autochtones, la technoscience et la société à l'Université de l'Alberta. (Photo courtoisie)

La soi-disant “Abenaki Alliance” a produit un véritable enseignement d’antisémitisme et de racisme à l’égard des Peuples autochtones dans une lettre, publiée le 4 mai sur le site VT Digger.

L’Alliance, qui représente les quatre “tribus” reconnues par l’État du Vermont, n’offre aucune preuve des “attaques fondées sur la race” et des “stéréotypes nuisibles” sur lesquels elle souhaite attirer l’attention. Elle n’offre également aucune preuve qui lui permette de prétendre légitimement être abénakise, malgré les questionnement répétés à maintes reprises au cours des 20 dernières années par le gouvernement de la Première Nation d’Odanak et ses représentants.

Au lieu de cela, elle désigne les Premières Nations d’Odanak et de W8linak comme des “groupes d’intérêt internationaux” qui font la promotion de leur “propagande” dans les universités et sur les ondes de la radio publique. Ironiquement, ceux qui s’opposent à la liberté académique et à la liberté d’expression sont les premiers à porter l’accusation de lobbying « en faveur d’une vérification et d’un anéantissement culturel semblables à ceux prévus par les lois de Nuremberg ». « Ils semblent travailler à l’élaboration de lois de Nuremberg modernes pour nous [l’Alliance] considérer comme inférieurs et indignes de la reconnaissance que nous accorde l’État ».

L’Alliance a-t-elle la moindre idée de l’insulte que cela représente, non seulement pour les Abénakis, mais également pour les Juifs et les habitants du Vermont de toutes origines ? Compare-t-elle vraiment l’assassinat génocidaire de six millions de personnes à des universitaires, des journalistes et des militants qui prennent position pour la justice et les droits des autochtones dans le Nord-Est américain ?

Il ne s’agit pas d’une question d’infériorité, raciale ou autre.  Les quatre ”tribus” – et les dirigeants du Vermont – refusent de discuter des preuves qui appuient leurs affirmations. Il ne s’agit pas de documents qui n’existent pas – nous avons vu une quantité écrasante de preuves qui contredisent clairement les affirmations de Holshuh, Stevens, Sheehan et de leurs partisans.

Cette lettre et les allégations de l’Alliance sont inacceptables et se doivent d’être dénoncées par toutes instances et autorités politiques du Vermont.

Chef Rick O’Bomsawin

Conseil des Abénakis d’Odanak

 

Chef Michel R. Bernard

Conseil des Abénakis de Wôlinak